Evoquant une période de campagnes électorales qui, selon elle, ne permet «ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice», Marine Le Pen a justifié ce vendredi qu'elle n'avait pas répondu mercredi à une convocation des enquêteurs de l'Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à Nanterre, dans l'affaire des assistants d'eurodéputés de son mouvement.
La candidate du Front national jouit d'une immunité parlementaire en tant qu'eurodéputée et elle n'entend pas répondre à de telles convocations avant le second tour des élections législatives, le 18 juin.